dimanche 21 août 2011

Richard David James alias...

Richard David James, mieux connu sous le nom de Aphex Twin (ou AFX), a fêté ses 40 ans cette semaine, puisqu'il est né le 18 août 1971 à Limerick (Irlande).
Hormis le fait d'être aujourd'hui considéré comme un musicien culte (bien qu'avare d'albums) dans le monde des musiques électroniques, Aphex Twin est aussi connu pour ses nombreux pseudonymes, revendiqués ou non, et efficaces dans l'entretien du buzz sur sa personne dès que sort un nouvel enregistrement au nom mystérieux et que la communauté de ses fans aimerait lui attribuer.
Voyons donc quelques uns de ces dits pseudonymes utilisés pour des enregistrements exclusifs (car ceux utilisés pour des remixes ou des compilations diverses sont aussi nombreux).

Syro street art à New York

The Tuss
Un maxi et un album sortent en 2007 chez Rephlex Records, label co-fondé par Aphex Twin. Les membres en seraient deux musiciens anglais, mais le copyright montre que les morceaux sont attribués à un certain James Richard David. De plus, on peut y entendre un synthétiseur Yamaha GX1, modèle rare et très cher qu'Aphex Twin est l'un des rares à posséder au Royaume-Uni. Celui-ci n'a en tous cas toujours pas confirmé ou infirmé être derrière ce projet.


Caustic Window C'est un pseudonyme du jeune Aphex Twin qu'il utilisera pour plusieurs maxis. Voyons ce qu'il nous fait à l'époque (1992) à partir d'un titre bien connu, Popcorn :


Gak Utilisé pour un maxi en 1994.


Polygon Window Egalement utilisé par un jeune Aphex Twin, pour un maxi et un album en 1993.


Bradley Strider Utilisé pour deux singles en 1991 et 1993.


Power Pill Aphex Twin s'est aussi amusé avec Pacman.



Photo : Syro street art in New York City (2014), par Autopilot [cc-by-sa]


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mardi 16 août 2011

Allain Leprest

Une petite pensée pour Allain Leprest, magnifique auteur et interprète, et qui a choisi de nous quitter hier...

jeudi 11 août 2011

Du Portugal à l'Indonésie, le Keroncong

Les marins portugais arrivés en Indonésie au 16ème siècle y ont aussi amené leurs chansons et leurs instruments.
Avec le temps, les traditions musicales indonésiennes ont adapté cet héritage pour donner un genre nouveau, le Keroncong ou Kroncong (prononcer "Krontchong"). L'orchestre type comprend 2 ukulélés, une flute et/ou un violon, une guitare de type cavaquinho, un violoncelle et/ou une basse en pizzicatti. Un chanteur ou une chanteuse complète le tout.
Le nom lui-même vient des 2 ukulélés, qui donnent non seulement l'impression de jouer un peu en accéléré par rapport au chant, calme et posé, mais aussi d'être imbriqués l'un dans l'autre : l'un accentue les temps et joue plutôt en arpèges (produisant un son égal à "krong") et l'autre les contre-temps avec un jeu en allers-retours ("tchong").
Ecoutons Waljinah, une des plus célèbres interprètes de Keroncong depuis les années 60, avec plus de 200 albums et 1500 chansons enregistrées au compteur.
Bien sûr, le genre a progressivement vieilli et passe aujourd'hui pour un peu ringard. D'où quelques tentatives pour le moderniser, donnant naissance à la Pop Keroncong. Il n'y a que les instruments qui changent, en fait :
D'autres, tel Manthous, choisissent d'y intégrer des éléments du gamelan, tout en s'éloignant un peu plus des gammes occidentales :
Une des tentatives les plus populaires dans les années 70 fut celle du groupe Koes Plus. On pourrait presque y voir un avatar du reggae :


Finissons avec Bondan Prakoso & Fade 2 Black par une fusion plus intéressante entre le keroncong et des éléments de hip-hop :
Le Keroncong ne semble donc pas mort, puisqu'il a su se renouveler à travers le temps et s'exporte même aujourd'hui au Pays-Bas et à travers toute l'Asie du Sud-Est.

mardi 9 août 2011

Feliz cumpleaños

Joyeux anniversaire à Juanes, 39 ans, superstar colombienne qui sait aussi se rendre insupportable de temps à autre (cf. La camisa negra), mais sûrement pas autant que sa compatriote Shakira, et il a au moins le mérite d'être un minimum engagé face à l'actualité encore souvent dramatique de son pays.
En ce qui concerne son oeuvre musicale, les albums les plus anciens sont les plus intéressants, tel Fíjate bien (2000).
Wikipedia RYM Site officiel

lundi 8 août 2011

Des tubes avec des tubes

Surprenants boomwhackers, simples tubes en plastiques, mais qui aux bonnes dimensions et par simple percussion permettent de faire toute la gamme :
C'est bien sûr le même principe que les xylophones et consorts, mais c'est quand même plus drôle et à la portée de tout le monde. Bizarrement, personne n'avait commercialisé ça avant 1995.

mercredi 3 août 2011

Albums espagnols de 2011

J'habite à quelques kilomètres de la frontière espagnole, et c'est pourquoi, constatant ma profonde méconnaissance de la scène espagnole récente, je me suis imposé récemment un petit marathon musical de quelques jours pour faire le point.
Une trentaine d'albums plus tard, voici une petite sélection de ceux qui ont retenu mon attention parmi ceux sortis en 2011 exclusivement. Je referais le point d'ici quelques mois pour la suite de l'année.
Tous ces albums sont disponibles à l'écoute sur Spotify, sauf exception.

Phantom Pop de l'andalou Elphomega : du bon hip-hop/électro en espagnol. Il était temps que je le découvre, il en est à son 4ème album, tout de même. 4/5
Viejos himnos para nuevos guerreros du groupe madrilène Ñu : ce groupe de rock progressif (et un peu celtique sur les bords) a déjà 37 ans et 17 albums a son actif, ça tient donc forcément la route. 3,5/5
Guadalupe Plata, premier album du groupe andalou du même nom : du blues-rock bien fait, mais sans être véritablement original. 3,5/5
Old Goodbyes de Pájaro Sunrise , chanteur originaire de Léon : un troisième album pop folk, correct mais en baisse par rapport à ses deux premiers opus. 3,5/5
La joven Dolores de la madrilène Christina Rosenvinge : 7ème album pop folk déjà pour cette artiste qui chante souvent faux, mais j'aime sa voix et c'est comme ça. On peut aussi détester. Son nom absolument pas espagnol  et son look dame blanche viennent de ses origines anglo-danoises. 3,5/5
Travelogues de Souvenir, duo de Pampelune : un gars à la guitare, une fille au chant, quelques effets, un bon album pop/folk tirant sur l'électro. 3,5/5
Minor Epic de l'andalou Dani Llamas  : premier album solo du leader des G.A.S. Drummers, du folk-rock plus que correct mais pas non plus très original. 3,5/5
Le petit bonus introuvable (je l'ai reçu straight from the producer) : Improvisions par les catalans de Soma Planet : du bon jazz-prog. L'album ne contient que 3 plages, très largement improvisées et dont la plus longue dépasse les 30 minutes. J'ai bien aimé l'utilisation du théremin, présent partout mais sans être envahissant. 4/5 Leur précédent album, Bholenath (2008) est disponible à l'écoute et permet de se faire une idée.

mardi 2 août 2011

Un blog pourquoi faire ?

Ce blog vous parlera sûrement de tout et de rien, et ne vous apportera peut-être rien d'intéressant, mais il me servira surtout d'aide mémoire dans le domaine de mes écoutes musicales, présentes ou passées. Une manière de faire des synthèses, et de ne conserver que la substantifique moelle de ces centaines d'heures d'écoute  dans tous les genres et toutes les époques.

Musicam scire



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