lundi 31 octobre 2011

Yves Nat

Je suis à Béziers ces jours-ci, et c'est donc un natif de cette ville (un biterrois, donc) que nous allons écouter aujourd'hui : le pianiste Yves Nat (1890-1956).
Premier prix de piano du Conservatoire de Paris en 1907, il devient concertiste et se distinguera alors essentiellement dans la musique romantique : Beethoven, Brahms, Schumann et Schubert. Son jeu se veut simple et épuré.

Yves Nat a enregistré la quasi totalité de l'œuvre de Schumann pour le piano.


Il a bien sûr également enregistré les 32 sonates pour piano de Beethoven.


À partir de 1935 il se consacre à l'enseignement. Assistons à sa classe de piano.


Pour les curieux, l'intégrale des enregistrements d'Yves Nat de 1930 à 1956 est disponible dans un coffret de 15 CD sorti en 2006 chez EMI.

samedi 29 octobre 2011

Brassens acteur

Cela fait 30 ans aujourd'hui que Georges Brassens nous a quitté, une semaine après avoir fêté ses 60 ans, des suites d'un cancer de l'intestin.

Plutôt que de passer en revue son œuvre musicale et de devoir faire un choix impossible parmi un nombre incalculable de chef-d'œuvres, j'ai choisi en forme d'hommage de montrer un extrait du seul film où Brassens apparait en tant qu'acteur : Porte des lilas, réalisé par René Clair en 1957. Brassens y joue le rôle de "l'artiste", en co-vedette notamment avec Pierre Brasseur, dans le rôle de Juju.


jeudi 27 octobre 2011

dimanche 23 octobre 2011

Carcassi : Les 25 études de l'op.60 (1 à 5)

Matteo Carcassi, compositeur italien né à Florence et ayant probablement combattu dans les armées napoléoniennes, s'installe à Paris en 1816. Il y deviendra un des guitaristes les plus renommés en Europe à cette époque et aura une production abondante, bien que parfois inégale, d'oeuvres pour la guitare.
Musicam scire
Matteo Carcassi

Je joue de la guitare classique en amateur depuis plus de 20 ans et, comme tout le monde, j'ai du m'escrimer sur des pièces de Carcassi. Ses 25 études de l'opus 60 font toujours partie du parcours obligatoire pour les apprentis guitaristes. Elle me font encore souffrir, et j'ai donc choisi de vous faire partager l'objet de cette douleur (ne pas se fier aux guitaristes des vidéos, pour qui tout cela à l'air toujours très facile...).
Aujourd'hui, les études 1 à 5.

Etude n°1 - Allegro en Do majeur : étude des gammes staccato

Etude n°2 - Moderato espressivo en la mineur : étude "expressive" des notes répétées
Etude n°3 - Andantino en La majeur : mélodie partagée entre le soprano et la basse à dégager d'un arpège
Etude n°4 - Allegretto en Ré majeur : étude du coulé descendant
Etude n°5 - Moderato en Sol majeur : étude des tierces et des sixtes

Tous les articles de ce blog concernant Matteo Carcassi sont à retrouver ici.

Ce blog vous intéresse ? Vous pouvez vous y abonner en bas à droite de cette page dans la section Membres. Cet article vous a intéressé ? Partagez-le !

jeudi 13 octobre 2011

Le Comedy Rap

Un petit post aujourd'hui, pour survoler (rapidement) un genre méconnu : le Comedy Rap.
Dès l'apparition du hip-hop, certains n'ont pas manqué de s'en emparer pour essayer de faire rire leurs congénères : le Comedy Rap était né. Les paroles peuvent être purement comiques, voire idiotes, mais aussi parfois satiriques vis-à-vis des clichés habituels du rap ou des travers de la société.
Passons en revue quelques-uns de ces phénomènes (quelques-uns seulement, car le genre est prolixe).

Bobby Jimmy, acteur de stand-up connu aux Etats-Unis, est considéré comme un des pionniers du genre avec son groupe Bobby Jimmy and the Critters :

Rodney Dangerfield est sans conteste le premier blanc à s'y mettre aussi, et ce dès 1983 :
Dès les années 90, le genre s'internationalise. Commençons par les allemands de Fettes Brot (nul besoin de comprendre l'allemand ici, bien que si quelqu'un se dévoue pour me traduire les paroles, je ne dis pas non) :
Continuons avec le finlandais Markoolio (même remarque que pour l'allemand), et son refrain emprunté à Beck :
Les français ne sont pas en reste avec l'apparition en 1997 de Svinkels (dont on retrouvera des membres plus tard chez le Klub des loosers ou Birdy nam nam) :
C'est quand même mieux que Fatal Bazooka, non ? On ne saurait finir sans présenter le maître canadien du genre, Jon Lajoie, révélé il y a deux ans déjà avec l'album You want some of this ? :
Beaucoup d'autres auraient mérité d'être mentionnés ici, mais le but n'était pas d'écœurer tout le monde, bien que la bêtise humaine n'ait aucune limite.

Ce blog vous intéresse ? Vous pouvez vous y abonner
en bas à droite de cette page dans la section Membres.

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le !

dimanche 2 octobre 2011

Les instruments basques (2) : Le trikitixa et le pandero

Le terme de trikitixa (prononcer trikiticha) peut avoir plusieurs significations, mais il désigne notamment l'accordéon diatonique utilisé au pays basque et sans doute importé au XIXème siècle par des italiens ou des français originaires des Alpes. Le trikitixa se joue rarement seul. Ce terme désigne donc aussi la paire qu'il forme avec le pandero, tambourin au cadre profond, avec ou sans cymbalettes et connu en France sous le nom de tambour de basque.

Voyons maintenant quelques exemples.
Honneur aux dames avec le duo Eneritz eta Edurne. Si vous prenez la peine de regarder cette vidéo en entier, vous verrez sans peine que l'accordéoniste n'a rien à envier à Yvette Horner :

Place aux jeunes avec Joseba eta Ivan. Le pandero est ici parfaitement maîtrisé :
Tapia eta Leturia est un des groupes les plus connus construits autour de la paire trikitixa-pandero :

Enfin, la star actuelle du trikitixa en tant qu'accordéon est indéniablement Kepa Junkera. Et pour ceux qui ont suivi l'épisode précédent, on retrouve ici en bonus dans l'orchestre un duo de txalaparta.


Pour tout savoir sur le trikitixa, voir ici un historique très bien fait.