mardi 24 mai 2016

Premières chansons de Bob Dylan

En ce 24 mai 2016, Bob Dylan fête ses 75 ans. Pour célébrer cet anniversaire, j'ai souhaité revenir à son premier album, Bob Dylan, enregistré fin 1961 et paru en mars 1962. Essentiellement constitué de reprises de chansons folk diverses, il contient cependant deux chansons de sa composition, que j'ai trouvé intéressant de ré-écouter. Un petite remarque sur la pochette de l'album auparavant : la photo aurait été inversée afin que le manche de la guitare qu'il tient dans ses mains ne masque pas le logo de Columbia, habituellement situé à gauche.

Musicam scire


Depuis fin 1960, Bob Dylan a quitté Minneapolis, en passant par Chicago, pour finalement arriver à New York à la fin de janvier 1961. Les débuts y seront bien sûr difficiles et c'est donc ce qu'il exprime dans la la chanson Talkin' New York : son arrivée à Greenwich Village, ses premières rencontres et son style un peu étrange qui l'empêche de se produire dans les bars (« You sound like a hillbilly; We want folk singers here. »).


Dans son deuxième titre, Song to Woody, Bob Dylan rend hommage à Woody Guthrie, son maître du folk qu'il est venu voir dès son arrivée à New York.Ce dernier est alors malade mais apprécie le talent du jeune homme. L'air de Song to Woody s'inspire donc logiquement d'une chanson de 1941 de Woody Guthrie, 1913 Massacre.



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samedi 7 mai 2016

La naissance de Johannes Brahms

Une entrée fracassante !


Le 7 mai 1833 naissait à Hambourg un certain Johannes Brahms.

On peut lire dans la Bibliothèque universelle et Revue suisse (102e année, tome 6, n° 16) un petit récit paru peu après sa mort, le 3 avril 1897 à Vienne, où il fut enterré. On y apprend les circonstances de la naissance de Johannes Brahms, né d'un père d'abord joueur de cor d'harmonie et qui devint par la suite contrebassiste dans l'orchestre du théâtre de la ville. Ce n'était sans doute pas un très grand musicien, mais malgré tout sérieux et qui surtout, ainsi que nous l'indique ce récit, possédait la clef de l'armoire aux partitions de l'orchestre...

Musicam scire
Johannes Brahms en 1875

(...) Vienne, qui garde déjà les tombeaux de Mozart, de Beethoven et de Schubert, vient de donner une sépulture à Johannes Brahms. La vie de ce grand homme a été des plus unies : de sa première à sa dernière heure, elle fut consacrée à la musique. Sa naissance même l'y prédestinait.
En ce temps-là, en effet, l'orchestre du théâtre de Hambourg possédait le modèle des contrebassistes, qui cumulait ces fonctions avec celles de secrétaire. Jamais, depuis quinze ans, l'excellent homme n'était arrivé une minute en retard ou n'avait égaré un feuillet de musique. Générale fut la surprise quand, le soir du 7 mai 1833, on s'aperçut que non seulement le contrebassiste était absent, mais encore qu'il avait emporté la clef de l'armoire aux partitions. On courut chez lui. Le brave homme venait d'être père. Sa femme avait donné le jour à un gros garçon et l'émotion, pour la première fois de sa vie, lui avait fait oublier ses devoirs d'artiste. Le public impatient tapait des pieds sur le rythme universellement connu. Le régisseur se tira d'affaire en indiquant aux spectateurs le motif du retard. Ils se radoucirent et saluèrent de joyeux vivats l'entrée dans ce monde de l'enfant qui devait être Johannes Brahms.


Source : Bibliothèque universelle et Revue suisse (102e année, tome 6, n° 16) [domaine public], via Gallica.
Photo : Emil Bühler [domaine public]


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